La
Croix
de
Belledonne
(2
926
m)
requiert
effort
et
attention
pour
y
accéder
(il
est
préconisé
de
dormir
au
refuge
de
la
Pra
avant
d'y
commencer
tôt
l'ascension).
Une
fois arrivé au sommet, la fatigue disparaît instantanément tant on est impressionné par le panorama unique et quasi circulaire.
Magnifiques vues sur les Rousses, l'Oisans, le Vercors, la Chartreuse. Seul le Mont-Blanc est caché à notre vue par le Grand Pic de Belledonne.
étymologie de Belledonne
(proposée par un ami internaute ayant visité ce site) :
dans
la
langue
gauloise,
"belo"
signifie
"puissant",
"imposant".
Quant
à
"dunon",
le
terme
désigne
soit
un
lieu
fortifié,
soit
une
muraille
ou
un
mouvement
de
terrain
assez
fort
pour
constituer
un
obstacle
difficile
à
vaincre.
Le
nom
"belledonne",
issu
de
"belodunon",
date
de
2500
ans
au
moins,
et
son
sens
s'est
perdu
au
fur
et
à
mesure que d'autres parlers s'imposaient.
En bas de page, une autre étymologie plus "romanesque".
les 3 sommets de gauche à droite : le Grand Pic de
Belledonne, le Pic Central, la Croix de Belledonne
Les trois photos ci-dessus sont d’Olivier Coïc
étymologie
"romanesque"
du
nom
de
Belledonne
(*)
:
les
ouvriers
piémontais
qui
passaient
par
le
col
du
Glandon,
besace
au
dos,
pour
venir
chercher
du
travail
en
Dauphiné,
furent
frappés,
dit-on,
par
l'aspect
singulier
du
Grand
Pic,
tel
qu'ils
l'apercevaient
à
un
coude
de
la
route,
près
du
Rivier.
Leur
imagination
poétique
découvrit,
dans
la
forme
étrange,
l'image
d'une
Vierge
Noire,
telle
qu'en
taillaient
les
Primitifs
dans
les
blocs
de
chêne
dur,
d'une
Madone
portant
sur
son
sein
l'Enfant
Jésus, et ils appelèrent la montagne élevée "Bella Donna".
(*) selon la source Revue mensuelle La Montagne du CAF, édition de décembre 1923